Mon avenir

Logement étudiant : faut-il louer ou acheter ?

Publié le 14 octobre 2024
Vaut-il mieux louer ou acheter un logement étudiant ? La question peut sembler étonnante, car la plupart des étudiants n’ont pas les moyens de devenir propriétaires. En revanche si vous êtes parent, il peut être judicieux de le faire dans certaines circonstances. Suivez le guide.

Si vous n’avez pas épargné en amont 

Acheter un logement, quel qu’il soit, est un projet qui se prépare bien en amont, de façon à se constituer une épargne qui servira d’apport à l’achat. Sans cette préparation, il vaut mieux opter pour la location, qui permet de bénéficier des aides comme l’APL (Aide Personnalisée au Logement), ou l’avance Loca-Pass (pour financer le dépôt de garantie). C’est aussi la solution la plus flexible, notamment si votre enfant décide de changer de cursus et de ville pendant son parcours. 

Si vous avez constitué un apport au fil des années 

C’est là qu’il faut être malin. L’achat du logement pour votre enfant peut être une bonne option si celui-ci part étudier dans une ville où l’immobilier est le moins cher. En 2024, le classement des villes les moins chères de France plaçait Saint-Étienne en tête (1 308 €/m²), suivie de Perpignan (1 484 €/m²), Limoges (1 715 €/m²), Le Mans (1 868 €/m²), Brest (2 135 €/m²), Nîmes (2 156 €/m²), Clermont-Ferrand (2 207 €/m²) et Besançon (2 226 €/m²). Certes, ces villes n’ont pas la même attractivité que Paris, Bordeaux ou Marseille. Pour autant, elles présentent de sérieux attraits : à Nîmes, le patrimoine architectural et historique, à Brest, le centre de recherche sur le monde marin, à Clermont-Ferrand, le bassin d’emploi et le géant Michelin… A Limoges, classée « ville universitaire la moins chère de France » en 2023, le coût de la vie reste bas, les aides de la Région sont nombreuses et la qualité de vie est au rendez-vous. 

La clé avant d’acheter : se poser les bonnes questions 

Est-ce que votre enfant est sûr de son choix ? Va-t-il rester dans la même ville pendant toute la durée de ses études supérieures ? Le prix au m2 est-il intéressant ? Est-ce que l’appartement pourra être facilement loué après son départ ? Si oui, est-ce que le loyer pourra absorber les mensualités du prêt ? Si le projet coche toutes ces cases, cela peut être un bon investissement et un futur complément de revenu lorsque vous aurez fini de rembourser le prêt (voire une revente avec une plus-value). Dans certaines villes, comme Saint-Etienne, les mensualités d’un crédit pour un studio de 25m2 sont même moins chères qu’un loyer pour la même surface (220 euros/mois pour le prêt versus 315 euros de loyer1) ! 


Le saviez-vous ? Pour calculer la rentabilité d’un investissement immobilier, il suffit de diviser 9 à 10 mois de loyers (bruts) par le prix d’acquisition. 



Et pour finir… comment se constituer un apport solide ? 

Notre conseil, c’est d’épargner le plus tôt possible en choisissant un placement adapté à votre projet et vos revenus. À titre d’exemple, l’assurance-vie offre un bon rendement (3,3%* en 2023 avec la Carac) avec 0% de frais sur versements**. Un retrait partiel ou total des fonds est possible à tout moment, moyennant une fiscalité sur les gains (et non sur les sommes versées) qui bénéficie d’un abattement forfaitaire après 8 ans. En somme, les fonds sont sécurisés, les taux intéressants et cela vous laissera le choix au moment des études de votre enfant de vous poser la question : acheter ou louer ? 

Pour en savoir plus sur notre assurance-vie, c’est par ici


[1] - Source : étude FNAIM, avec hypothèse d’un emprunt sur 20 ans avec un taux à 3,15 %.

* Sur le fonds en euros, hors prélèvements sociaux et fiscaux. Les taux passés ne préjugent pas des taux futurs.
** frais de gestion appliqués sur l'épargne gérée sur le support "Sécurité" libellé en euros et sur les supports libellés en unités de compte : 0,90%. Les montants investis ne sont pas garantis mais sont sujets à des fluctuations à la hausse ou à la baisse dépendant en particulier de l’évolution des marchés financiers et immobiliers. Le risque financier de moins-value est donc supporté par l’adhérent(e)