Acheter un logement, quel qu’il soit, est un projet qui se prépare bien en amont, de façon à se constituer une épargne qui servira d’apport à l’achat. Sans cette préparation, il vaut mieux opter pour la location, qui permet de bénéficier des aides comme l’APL (Aide Personnalisée au Logement), ou l’avance Loca-Pass (pour financer le dépôt de garantie). C’est aussi la solution la plus flexible, notamment si votre enfant décide de changer de cursus et de ville pendant son parcours.
C’est là qu’il faut être malin. L’achat du logement pour votre enfant peut être une bonne option si celui-ci part étudier dans une ville où l’immobilier est le moins cher. En 2024, le classement des villes les moins chères de France plaçait Saint-Étienne en tête (1 308 €/m²), suivie de Perpignan (1 484 €/m²), Limoges (1 715 €/m²), Le Mans (1 868 €/m²), Brest (2 135 €/m²), Nîmes (2 156 €/m²), Clermont-Ferrand (2 207 €/m²) et Besançon (2 226 €/m²). Certes, ces villes n’ont pas la même attractivité que Paris, Bordeaux ou Marseille. Pour autant, elles présentent de sérieux attraits : à Nîmes, le patrimoine architectural et historique, à Brest, le centre de recherche sur le monde marin, à Clermont-Ferrand, le bassin d’emploi et le géant Michelin… A Limoges, classée « ville universitaire la moins chère de France » en 2023, le coût de la vie reste bas, les aides de la Région sont nombreuses et la qualité de vie est au rendez-vous.
Est-ce que votre enfant est sûr de son choix ? Va-t-il rester dans la même ville pendant toute la durée de ses études supérieures ? Le prix au m2 est-il intéressant ? Est-ce que l’appartement pourra être facilement loué après son départ ? Si oui, est-ce que le loyer pourra absorber les mensualités du prêt ? Si le projet coche toutes ces cases, cela peut être un bon investissement et un futur complément de revenu lorsque vous aurez fini de rembourser le prêt (voire une revente avec une plus-value). Dans certaines villes, comme Saint-Etienne, les mensualités d’un crédit pour un studio de 25m2 sont même moins chères qu’un loyer pour la même surface (220 euros/mois pour le prêt versus 315 euros de loyer1) !
Le saviez-vous ? Pour calculer la rentabilité d’un investissement immobilier, il suffit de diviser 9 à 10 mois de loyers (bruts) par le prix d’acquisition.
Notre conseil, c’est d’épargner le plus tôt possible en choisissant un placement adapté à votre projet et vos revenus. À titre d’exemple, l’assurance vie offre un bon rendement (3,30%2 de rendement net de frais de gestion et brut de prélèvements sociaux et fiscaux sur le fonds en euros en 2023, et 0% de frais sur versements3 sur Carac Épargne Patrimoine et Carac Épargne Génération, deux contrats d'assurance vie multisupports).
Un retrait partiel ou total des fonds est possible à tout moment, moyennant une fiscalité sur les gains (et non sur les sommes versées) qui bénéficie d’un abattement forfaitaire après 8 ans. En somme, les fonds sont sécurisés, les taux intéressants et cela vous laissera le choix au moment des études de votre enfant de vous poser la question : acheter ou louer ?
A noter : Les montants investis sur les contrats d'assurance vie multisupports de la Carac ne sont pas garantis mais sujets à des fluctuations à la hausse ou à la baisse dépendant notamment de l'évolution des marchés immobiliers et financiers. Il existe un risque de perte partielle ou totale en capital. La Carac s'engage sur le nombre d'unités de compte et non sur leur valeur. Le risque de moins-value est donc supporté par l’adhérent(e).
Pour en savoir plus sur nos contrats d'assurance vie, c’est par ici !
(1) Source : étude FNAIM, avec hypothèse d’un emprunt sur 20 ans avec un taux à 3,15 %.
(2) Sur le fonds en euros, hors prélèvements sociaux et fiscaux. Les taux passés ne préjugent pas des taux futurs.
(3) Frais de gestion appliqués sur l'épargne gérée : 0,90% sur le support " Sécurité " libellé en euros et de 0,90% à 1% sur les supports libellés en unités de compte, selon les modalités précisées dans le règlement mutualiste.