FAQ

Vous trouverez ci-dessous les réponses aux questions les plus fréquemment posées sur la Carac et sur ses garanties :

La Carac, créée en 1924, est un organisme de droit privé à but non lucratif, régi par le Code de la mutualité. Elle propose des produits d'épargne, de retraite et de prévoyance accessibles à tous. Seule la Retraite Mutualiste du Combattant (RMC) est réservée aux Anciens Combattants et aux Victimes de Guerre.

Créée il y a plus de 100 ans, la Carac est une mutuelle d’épargne qui conçoit, gère et distribue des solutions financières qui s’adressent à toutes les personnes soucieuses de performance et d'intégrité dans la gestion de leur patrimoine. Créée à l’origine par et pour les anciens combattants, elle a su enrichir son offre et mettre son savoir-faire au service du grand public. Ses garanties d’assurance-vie sont reconnues pour leur accessibilité, leur sécurité et leur performance.

Au 31 décembre 2023, la Carac comptait 300 000 adhérents. La mutuelle gère plus de 374 491 garanties.

En 2023, la Carac a géré 10,5 milliards d'euros.

La Carac est l'un des principaux gestionnaires mutualistes d'actifs de la place. Sa politique de gestion financière et immobilière garantit la sécurité, la performance et la transparence de ses produits. La mutuelle préserve ainsi les intérêts de ses adhérents sur le long terme.

Oui, un adhérent peut très bien détenir plusieurs assurances vie. Par ailleurs, l’assurance vie n’étant soumise à aucun plafond, le souscripteur est libre de déterminer le nombre et la fréquence de versements qui lui conviennent.

La réponse est non, tant que vous effectuez des versements sur le contrat, lesquels n'ont pas à être déclarés à l'administration fiscale.

Il en va de même des gains sur les supports en UC ou sur les intérêts du fonds euros. L'assureur prélève automatiquement les cotisations sociales dues sur le contrat et se charge de toutes les déclarations à l'administration fiscale. En revanche, en cas de rachat partiel ou total de votre assurance vie et si vous générez un bénéfice, vous êtes tenu de déclarer la plus-value à l'administration fiscale.

Grâce à la clause bénéficiaire intégrée dans le contrat d'assurance vie, l'adhérent désigne, de son vivant, la ou les personnes de son choix qui percevront les capitaux à son décès.

Si vous pensez être le bénéficiaire d’une assurance vie, vérifiez-le auprès de l’Agira (Association pour la Gestion des Informations sur le Risque en Assurance). Cet organisme est notamment chargé de retrouver les bénéficiaires des contrats d'assurance vie non réclamés.

L’assurance vie constitue un placement idéal pour répondre à un objet précis. Entre autres :

  • épargner sur le moyen et long terme,
  • se constituer un revenu complémentaire pour la retraite,
  • transmettre son patrimoine à ses proches,
  • diversifier son épargne, afin de limiter la prise de risque.

Pour souscrire une assurance vie à la Carac, contactez-nous au téléphone, au 0 969 32 50 50 (appel non surtaxé), ou directement en ligne. Un de nos conseillers se tient à votre écoute pour vous proposer le contrat le plus adapté à votre besoin. Rendez-vous ensuite à distance, sur le lieu de votre choix ou dans l'une de nos 50 agences, pour signer votre contrat.

Détenteur d'une assurance vie, l'assuré mineur, peu importe son âge, bénéficie d'un premier capital à même de fructifier dans le temps, en fonction des supports d'investissement choisis. Au-delà de huit ans de détention du contrat, il pourra également bénéficier d'une fiscalité favorable.

Oui, c'est même possible dès la naissance de l'enfant, comme il n'y a pas d'âge minimum pour souscrire un contrat d'assurance vie. Il faut au préalable la signature des représentants légaux - en général les deux parents -, et celui du jeune, s'il a 12 ans ou plus.

Oui, quel que soit l'âge de l'enfant. Pour ouvrir le contrat d'assurance vie, il faut que les représentants légaux donnent leur accord, de même que le jeune, s'il a 12 ans ou plus.

L'assurance vie est en principe « hors succession ».  Sous certaines limites, les capitaux transmis au décès de l'assuré ne sont pas soumis aux règles successorales, ni aux droits de succession.

L'assurance vie est un produit d'épargne au cadre fiscal favorable. Les parents d'un enfant peuvent ouvrir un contrat d'assurance vie à son nom et ensuite l'alimenter.

Grâce aux versements de ses parents ou grand-parents, l'assuré mineur bénéficie d'un premier patrimoine. Les versements sur un contrat d'assurance vie ne sont pas plafonnés, contrairement à ceux du livret A qui ne peuvent pas excéder 22 950 €. Ce capital fructifie au fil du temps, en fonction des supports d'investissement choisis. Grâce à l'effet-cliquet, le rendement du fonds en euros est définitivement acquis pour l'assuré. Et les intérêts générés par les versements s'accumulent progressivement.

Après huit ans de détention du contrat, l'enfant bénéficie d'une fiscalité favorable. Au cas où le contrat a été souscrit huit ans avant ses 18 ans, l'enfant pourra percevoir dès sa majorité, en cas de rachat, des gains exonérés d'impôt à hauteur de 4 400 € par an. Cet abattement sera doublé (9 200 €) au cas où l'enfant devenu majeur se marie ou se pacse.

Et à sa majorité, le capital de son assurance vie lui permettra de financer divers types de projet :

  • des études supérieures,
  • des voyages,
  • l'acquisition d'une voiture ou d'un bien immobilier.

Il n'y a pas d'âge limite pour souscrire un contrat d'assurance vie. Seniors, jeunes actifs ou mineurs, quel que soit leur âge, peuvent être titulaires d'un contrat.


Toutefois, dans le cas d'un mineur, seuls les représentants légaux peuvent ouvrir une assurance vie à son nom. Pour finaliser l'ouverture, il faut généralement l'accord des deux parents et, en outre, celui de l'enfant s'il a douze ans ou plus.

Certains pièces justificatives sont nécessaires pour l'ouverture d'un contrat d'assurance vie. Chacun des représentants légaux, en général les deux parents, doit fournir une copie de sa pièce d'identité, ainsi que celle de l'enfant et une copie du livret de famille.

Pour ouvrir une assurance vie Carac Épargne Génération, il faut également effectuer un versement minimum de 200€.

Pour davantage de précisions, prenez contact avec un conseiller Carac.

Trois conditions sont requises pour souscrire une garantie dans le cadre de l’épargne handicap :

  • L’assuré doit être majeur.
  • Il doit remplir la condition d’invalidité lors de la souscription (sous conditions et selon la législation en vigueur) : CDAPH (Commission des Droits et de l’Autonomie des Personnes Handicapées), détention de la carte d’invalidité, admission en milieu ordinaire du travail avec réduction de salaire en raison d’un rendement professionnel diminué, accueil en atelier protégé ou en centre d’aide par le travail.
  • La garantie ne peut être souscrite que par une personne (handicapée) qui n’a pas encore obtenu la liquidation de ses droits à la retraite.


Vous seul pouvez effectuer des versements sur votre garantie épargne handicap pour bénéficier des avantages fiscaux qui en découlent. En fin d’année, vous recevrez un reçu fiscal récapitulatif de vos versements vous permettant de faire valoir vos droits.


Le PER Individuel Carac est un plan d’épargne retraite individuel multisupports ouvert à tous. Il succède aux solutions PERP et Madelin. Votre épargne accumulée sur un contrat PERP et/ou Madelin peut être transférée sur le PER Individuel Carac.
Le PER individuel est un produit d'épargne à long terme. Il vous permet d'économiser pendant votre vie active pour obtenir, à partir de l'âge de la retraite, un capital ou une rente.

Si l'adhérent décède pendant la phase de constitution, l'épargne-retraite acquise à son décès est versée au bénéficiaire désigné sous forme de capital unique dans un délai d’un mois à compter de la réception des pièces justificatives.

Le PER Individuel Carac a été conçu pour s’adapter à l’évolution de la carrière professionnelle. Il propose de nouvelles options de sortie et de déblocage anticipé ainsi que des avantages fiscaux. Nos conseillers Carac sont à votre disposition pour de plus amples informations.

Oui, c'est possible.

Le plan d’épargne retraite individuel est un produit spécialement conçu pour préparer la retraite et qui s’adapte à l’évolution de la carrière professionnelle. L’assurance vie permet de couvrir des besoins très larges. Les deux solutions sont très complémentaires et peuvent être combinées pour apporter une réponse personnalisée en fonction des objectifs poursuivis.

Oui, c’est possible.

Le PER individuel Carac est ouvert à tous entre 18 et 70 ans.

Les versements sont possibles uniquement pendant la phase de constitution de l’épargne-retraite et sans limite d'âge. 

Il n’est jamais trop tôt pour préparer sa retraite. En souscrivant à un PER Individuel Carac, vous préparez votre retraite tout en conservant la flexibilité nécessaire pour faire face aux aléas de la vie.

Vous avez la possibilité de débloquer tout ou partie de votre épargne sur votre PER en cas d’achat de votre résidence principale (sauf pour les droits issus de versements obligatoires). D’autres cas sont également possibles, notamment en cas de coups dur tels quel : invalidité du titulaire, de ses enfants, de son époux ou épouse ou de son partenaire de Pacs, décès de l'époux ou l'épouse ou du partenaire de Pacs, expiration des droits aux allocations chômage, surendettement (dans ce cas, c'est la commission de surendettement qui doit faire la demande), cessation d'activité non salariée à la suite d'un jugement de liquidation judiciaire.

Oui, uniquement par transferts en provenance d’un autre PER ou d’autres contrats d’épargne-retraite.

Le Groupement d’Epargne Retraite Populaire Carac est une association à but non lucratif qui assure la représentation de tous les adhérents au PER Individuel Carac et la défense de leurs intérêts. Il souscrit un ou plusieurs plans pour le compte de ses adhérents et surveille la gestion de ce ou ces plans afin d’en rendre compte à ses adhérents.

Bien sûr ! Il n'y a pas de limite d'âge pour adhérer à la Retraite Mutualiste du Combattant. Si vous êtes imposable et si vous avez des héritiers, c'est l'un des meilleurs placements qui soient : versements déductibles de vos revenus imposables(1), rente à vie non imposable et non assujettie aux prélèvements sociaux(1). C'est un placement sans risque avec de nombreux avantages fiscaux et financiers offerts par l'Etat.

(1) Tant que la rente pour laquelle vous cotisez est inférieure ou égale au plafond de rente majorée par l'Etat en vigueur.

Pas obligatoirement. Si vous choisissez le mode " réservé ", à votre décès, quelle qu'en soit la date, toutes les sommes versées, nettes de frais sur versements, seront reversées au(x) bénéficiaire(s) de votre choix(3). Les rentes que vous aurez perçues ne seront pas déduites du capital transmis. De cette façon, vous préservez un capital pour vos proches.

(3) Pour les versements effectués en mode " réservé ", hors droits de succession dans les limites fixées par le Code Général des Impôts en vigueur (art 757B et 990I).

Oui, vous pouvez continuer à effectuer des versements sur votre Retraite Mutualiste du Combattant. Tant que votre rente reste inférieure au plafond de rente majorée, vous bénéficierez toujours des mêmes avantages fiscaux et financiers, vos versements viendront augmenter votre retraite, et votre capital décès le cas échéant pour les versements effectués en mode " réservé ".

Pour vos versements ultérieurs, il vous suffit de modifier le mode de capitalisation de votre garantie et de choisir le " capital réservé ". À votre décès, les sommes ainsi versées en réservé (nettes de frais sur versements) seront alors transmises au(x) bénéficiaire(s) que vous avez désigné(s).

Pour obtenir la carte du combattant ou le TRN, il vous faut contacter le service départemental de l'ONAC de votre lieu de résidence et remplir respectivement le formulaire Cerfa n°14950*01 pour la Carte du Combattant et le formulaire Cerfa n°14951*01 pour le TRN. Accompagnez votre formulaire :
- de la copie d'une pièce justifiant votre identité,
- d'une photo d'identité,
- de la copie de votre livret individuel militaire, pages 1 à 7 ; des citations ; du diplôme de la médaille commémorative; des témoignages de satisfaction.

Les conseillers Carac peuvent vous guider et vous conseiller tout au long de ces démarches.

La mention « Mort pour la France » peut être obtenue en s'adressant à la Direction Interdépartementale des Anciens Combattants. Si cette mention a déjà été octroyée, le Bureau des Titres et Statuts, pourra délivrer une attestation précisant que cette mention a été attribuée « à titre militaire ». Ensuite, il suffit de demander au Ministère de la Défense de délivrer une attestation portant la mention « Mort pour la France » attribuée à « à titre militaire ». Votre demande doit être adressée au MINISTÈRE DE LA DÉFENSE - Bureau des archives, des victimes des conflits contemporains - BP 55214037 - CAEN Cedex

Le rachat total est possible uniquement pour les rentes constituées « à capital réservé » et si l’adhérent n’a pas commencé à percevoir sa rente.

L’excédent de capital, non utilisé pour les prestations funéraires, sera reversé au(x) bénéficiaire(s) que vous aurez choisi(s).

L'adhésion à la garantie Plan Obsèques Carac ne nécessite ni formalité médicale, ni questionnaire de santé pour toute personne âgée de 45 à 80 ans.

Oui, la garantie d’assistance est obligatoire pour toute souscription au Plan Obsèques Carac. Elle prend effet dès la fin du délai de carence déterminé par le règlement mutualiste.

Il est possible de prélever jusqu'à 5 000 euros directement sur le compte bancaire d'un défunt pour permettre de financer ses obsèques (art l'article L.312-1-4 du code monétaire et financier)

En cas de décès ou de survenance d’une invalidité lourde, les prestations versées par la Sécurité sociale ne suffisent pas à compenser les pertes de revenus. Malgré l’existence de contrat collectif souscrit dans le cadre de l’entreprise, ou du contrat Madelin à destination des Travailleurs Non Salariés, certains besoins ne sont pas suffisamment couverts comme par exemple la dépendance et la perte d’autonomie. D’autre part, les contrats d’entreprise ne couvrent qu’un an une fois l’entreprise quittée.

Or, le rôle d’un contrat de prévoyance est de réduire au maximum les conséquences financières liées à la disparition du chef de famille et/ou du conjoint. Au décès, la famille peut se trouver dans l’incapacité de régler des droits de succession. Plus tard, ces difficultés peuvent avoir de sérieuses conséquences sur le train de vie quotidien de la famille, mais également sur l'éducation et les études des enfants.

La période de garantie est limitée dans le temps. Ainsi le versement du capital est prévu si et seulement si le décès ou la Perte Totale Irréversible d’Autonomie de l’assuré survient pendant la période de cotisation et ce jusqu’au 31 décembre qui suit le 70ème anniversaire de l’assuré dans le cadre de la garantie Carac Temporal. Si l’assuré vient à ne plus honorer ses cotisations, la garantie Carac Temporal prend fin. Ainsi les tarifs sont calculés annuellement et donc le renouvellement du contrat se fait année par année par tacite reconduction. Le souscripteur est libre de dénoncer le contrat deux mois minimum avant le 31 décembre de chaque année. A défaut, les cotisations versées sont définitivement perdues.