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6 idées reçues sur le Plan Épargne Retraite

Publié le 10 octobre 2024
Créé par la loi PACTE en 2019, le Plan d’Épargne Retraite (PER) est un outil précieux pour se constituer un complément de retraite et défiscaliser une partie de ses revenus. En cas de hausse d’impôt, c’est un atout non négligeable ! 10 millions de Français l’ont déjà adopté, pour un montant total de plus de 95 milliards d’euros d’encours[1]. Pourtant, certaines idées reçues le concernant ont encore la vie dure. Éclairage avec la Carac.

« Le PER est réservé aux salariés » 

Vous êtes travailleur indépendant, demandeur d’emploi, étudiant voire… lycéen ? Vous pouvez ouvrir un Plan d’Épargne Retraite (PER) ! Il n’y a pas de seuil ou de limite d’âge. Il est même conseillé de souscrire un PER le plus tôt possible, avec des versements adaptés à la situation de chacun. Par exemple, si vous versez 250 euros par mois dès vos 25 ans, avec un rendement à 3,60%* comme pour le PER de la Carac**, vous obtenez à 64 ans la somme de 121 212 euros (en capital ou rente viagère, au choix) pour aborder la retraite sereinement ! 

« L’argent est bloqué jusqu’à la retraite » 

En effet, mais des déblocages anticipés de tout ou partie des fonds sont prévus par la loi PACTE, par exemple si vous souhaitez acquérir votre résidence principale ou en cas de coup dur (invalidité, décès de votre conjoint/conjointe, expiration des droits aux allocations chômage, surendettement ou encore liquidation judiciaire de votre entreprise). 

« Je n’ai droit qu’à un seul PER » 

Non, vous pouvez souscrire plusieurs PER, avec le même plafond de défiscalisation

« Je dois alimenter mon PER en permanence » 

Oui, il est conseillé d’alimenter son PER avec des virements automatiques en début de mois. La régularité, c’est la clé ! Mais non, ce n’est pas une obligation. Et comme la vie est faite d’aléas, vous pouvez stopper vos versements à tout moment. Les versements sont libres sur un PER individuel. En revanche, pour un PER collectif d’entreprise, ils sont obligatoires. 

« Si je décède avant ma retraite je perdrai l’argent épargné » 

Non ! Il est bon de rappeler que votre PER inclut une clause qui vous permet de désigner un ou plusieurs bénéficiaires de votre épargne, en capital ou en rente, en cas de décès. 

« Ça coûte cher » 

C’est l’éternel débat entre « placer son épargne » et « mettre son argent sous le matelas ». Pourtant, placer son épargne sur un PER permet de faire fructifier les fonds, selon les taux de rendements* de votre mutuelle. Et à la Carac, on joue la totale transparence : 0% de frais sur versements***, des virements à partir de 50€ et un capital initial de 500€ à déposer. 

Envie d’en savoir plus sur le PER individuel Carac ?  On vous dit tout ici

[1] - Source : ministère de l’Économie et des Finances, Direction générale du trésor

* Sur le fonds en euros, hors prélèvements sociaux et fiscaux. Les taux passés ne préjugent pas des taux futurs 
** Ces chiffres servent d’illustration et ne sont pas contractuels
*** Frais de gestion appliqués sur l'épargne gérée sur le support "Sécurité" libellé en euros et sur les supports libellés en unités de compte : 0,90%. Les montants investis ne sont pas garantis mais sont sujets à des fluctuations à la hausse ou à la baisse dépendant en particulier de l’évolution des marchés financiers et immobiliers. Le risque financier de moins-value est donc supporté par l’adhérent(e)