Que vous soyez étudiant ou jeune actif, il vous suffit de placer 200 euros (avec la Carac) pour ouvrir un contrat d’assurance-vie. Plus vous l’ouvrez tôt, plus vite vous bénéficiez des avantages fiscaux au 8e anniversaire du contrat ! Privilégiez des versements mensuels, même petits et vous verrez qu’au fil des années une jolie épargne peut se constituer et être valorisée. Et parce que la jeunesse est aussi faite d’imprévus, l’argent n’est pas bloqué : vous pouvez effectuer des rachats partiels ou en totalité quand vous le voulez, ce qui peut vous éviter de souscrire à un crédit à la consommation !
S’il y a un bien un moment où l’on peut se permettre d’orienter son assurance-vie vers des unités de compte, c’est celui-ci. Pourquoi ? Parce qu’à 30 ans, les revenus commencent à être plus importants. Les unités de compte placent votre argent sur les marchés financiers, augmentant la prise de risque. En contrepartie, vous pouvez saisir les opportunités et le potentiel de performance à moyen terme. Pensez à conserver une partie en fonds en euros, dont le capital est garanti. Enfin, vous pouvez effectuer un rachat partiel afin d’avoir un apport pour votre premier achat immobilier, sans perdre l’ancienneté de votre contrat d’assurance-vie !
C’est un âge charnière : vos revenus sont plus importants qu’à 20 ou 30 ans et vous avez encore un temps long devant vous pour faire fructifier votre capital. Si en plus vous êtes propriétaire de votre résidence principale, c’est le moment parfait pour vous tourner vers des placements diversifiés ! Notez également que si vous avez des enfants en bas âge, c’est aussi le moment de leur ouvrir leur propre assurance-vie. Ils apprécieront à 18 ans d’avoir un capital pour se lancer dans la vie étudiante ou active !
Normalement, c’est l’âge où vous gagnez le mieux votre vie. Profitez-en pour stabiliser votre épargne et rééquilibrer votre assurance-vie vers des fonds plus sécurisés. Vous pouvez également effectuer des donations à vos enfants, sans frais ni fiscalité. Pensez aussi à vérifier la clause bénéficiaire pour la transmission des fonds après votre décès (même si on n’a pas forcément envie d’y penser, c’est le moment).
Cela paraît surprenant, et pourtant, c’est une option intéressante pour préparer votre succession. L’abattement des droits de succession pour les montants versés avant 70 ans est maintenu à 152 500 euros par bénéficiaire. Après 70 ans, il est limité à 30 500 euros avant que les droits de succession s’appliquent. L’assurance-vie est alors utile pour transmettre un capital à vos proches, avec ou sans lien de parenté, sous forme de montants qui ne dépassent pas ce seuil. Parlez-en à votre conseiller !