L’assurance vie est le placement privilégié par les Français, ce malgré la situation économique instable, et un contexte inflationniste qui pourrait les pousser à davantage consommer leur épargne qu’à l’accroître.
Mais comment fonctionne le rendement de ce dispositif d’épargne et comment se calcule sa performance ? Le point sur le rendement de l’assurance vie, son mode de calcul, son évolution et les performances attendues cette année.
Le rendement d’une assurance vie correspond à la rémunération financière que l’assureur offre au détenteur du contrat sur le support en €, combiné à la performance de l’ensemble des supports en unité de compte.
Exprimé en pourcentage (par exemple 2,5%), ce taux reflète l’évolution de la valeur de l’ensemble des actifs dans lesquels l’épargne est investie.
L’assurance vie est une épargne à long terme : la performance du contrat est dans la plus grande partie des cas meilleure si l’on conserve son placement sur plusieurs années plutôt qu’à court terme.
Le rendement, bien qu’essentiel, ne doit pas être le seul critère de choix d’un contrat d’assurance vie.
La palette de supports proposés, les différentes formules (gestion libre, gestion profilée), la robustesse de l’assureur, la richesse des actes de gestion et leur disponibilité en digital, les frais, la qualité de la gestion, l’allocation des actifs, les classes d’actifs à disposition sont les principales caractéristiques qui permettent de juger de la valeur d’un contrat d’assurance vie.
L’Allocation d’actifs correspond à la répartition de l’investissement entre différents types de supports. Elle varie selon le profil investisseur et permet ainsi de calibrer la performance désirée en fonction du niveau de risque acceptable.
Attention, car les cours des unités de compte fluctuent quotidiennement, d’où l’importance de diversifier son investissement sur plusieurs unités de compte pour réduire le risque. Une bonne allocation doit rechercher une large diversification pour profiter du potentiel des unités de compte et rechercher un rendement optimal.
Pour les fonds en €, le rendement est en grande partie déterminé par les revenus des actifs sous-jacents, majoritairement des obligations, dans lesquels l’assureur a investi.
Pour les unités de compte, leur rendement est lié aux performances des marchés financiers dans lesquels elles sont investies.
Le rendement du support en € est exposé à plusieurs influences internes et externes à l’assureur qui le gère :
Pour les unités de compte, le rendement correspond à la variation de la valeur liquidative du support d’investissement. Ce dernier est susceptible d’évoluer à la hausse ou à la baisse en fonction de l’évolution des marchés et est indépendant de la stratégie de l’assureur.
En 2022, le rendement du Livret A était en moyenne de 1,38 %, contre un rendement moyen de 2 % pour les supports en € en assurance vie.
En 2023, le Livret A propose depuis juin 2023 un taux de 3 %, gelé jusqu’en 2025. Quant aux supports en €, ils devraient afficher pour cette même année un taux moyen compris entre 2,5 % et 3 %.
Il est cependant important de bien intégrer les dimensions fiscales et successorales de toutes ces enveloppes si l’on veut précisément les comparer.
Face au taux attractif du Livret A et sa garantie de capital explicite, les assureurs n’ont d’autre choix que d’attirer l’épargne des Français vers leurs fonds en €, pour un niveau de risque équivalent.
Des offres de bonification supplémentaire sont déjà proposées pour attirer de nouveaux versements et sont régulièrement meilleures que le rendement proposé sur l’encours en € déjà investi dans les contrats.
Durant la période de taux d’intérêt bas, les rendements des obligations à l’achat avaient fortement chuté : ainsi, chaque nouvel investissement réalisé par les assureurs dans leur actif en diluait de facto le rendement embarqué, lui-même constitué d’obligations achetées à des taux beaucoup plus élevés.
La Carac affiche un taux de rendement de 3,30 % sur le fonds en euros en 2023 1. D’ailleurs, l'an dernier, l’entreprise a proposé sur une majeure partie de l’année et de ses produits des bonifications sur versement à 3% sur l’€.
Les taux passés ne préjugent pas des taux à venir. Les montants investis ne sont pas garantis mais sujets à des fluctuations à la hausse ou à la baisse dépendant notamment de l'évolution des marchés immobiliers et financiers. Il existe un risque de perte partielle ou totale en capital. La Carac s'engage sur le nombre d'unités de compte et non sur leur valeur. Le risque de moins-value est donc supporté par l’adhérent(e).
Ces excellents rendements de la Carac peuvent être attribués à une sélection efficace des actifs qui composent son portefeuille, réalisée au sein d’un cadre très prudent, depuis de longues années.
La Carac privilégie les intérêts de ses adhérents : c’est la raison pour laquelle elle accueille tout nouveau flux dans son contrat d’épargne retraite PERIn et son contrat phare multi-support Carac Epargne Patrimoine sans frais sur versement 2.
Avec le taux du livret A également fixé à 3 % en 2023, la Carac démontre sa compétitivité en soulignant que son fonds € a enregistré une performance nette de fiscalité près de deux fois supérieure à celle du livret A sur une période de 10 ans.
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(1) Taux net de frais de gestion et brut de prélèvements sociaux et fiscaux. Ce taux s’applique aux garanties en cours au 31 décembre de l’exercice concerné. Il ne s’applique pas en cas de décès ou de rachat au cours de l’exercice concerné. Les taux de rendement passés ne préjugent pas des taux de rendement futurs.
(2) Frais de gestion appliqués sur l'épargne gérée : 0,90% sur le support " Sécurité " libellé en euros et de 0,90% à 1% sur les supports libellés en unités de compte, selon les modalités précisées dans le règlement mutualiste.