Bilan des marchés à fin septembre 2020

06 novembre 2020 #Assurance Vie

Partie de Chine, l’épidémie de Covid-19 s’est diffusée au reste du monde au premier trimestre 2020, contraignant les économies à se fermer les unes après les autres pour enrayer la diffusion du virus. Cette mise à l’arrêt de l’économie a entraîné une chute des marchés, sur l’ensemble des classes d’actifs.

Encore en légère hausse mi-février, le CAC 40 a perdu près de 40%, pour atteindre un point bas à 3754,84 le 18 mars. Le constat vaut pour l’ensemble des indices actions à travers le monde, l’Eurostoxx 50 ou le S&P 500 aux Etats-Unis chutant dans des proportions sensiblement similaires.

Le stress de marché a également touché le marché obligataire, notamment la dette d’entreprises, les « spreads » augmentant fortement. Pour rappel, le spread est le surplus de rendement par rapport au taux sans risque (le taux à 10 ans allemand faisant en général figure de référence en Europe) demandé par les investisseurs pour prêter à une entreprise plutôt qu’à un Etat. Au premier trimestre, les taux ont donc fortement augmenté, notamment pour les sociétés les plus mal notées. Cela a eu pour conséquence de faire chuter la valorisation de ce type d’obligations. Seule la dette d’Etat a globalement résisté sur la période.

Sur le marché des matières premières, le baril de pétrole a également chuté, poursuivant même sa baisse jusqu’au 20 avril, perdant 75% en Europe par rapport à son niveau du 31 décembre 2019.

Les indices PMI, qui expriment la dynamique microéconomique de court terme de chaque pays, traduisaient bien la violence de la crise : l’indice composite est tombé à 13,6 en avril en zone euro contre 51,6 en février ; de même, aux Etats-Unis, l’indice passait de 49,6 à 27. Pour rappel, le seuil de 50 marque la différence entre croissance et récession du secteur privé.

Prudente dans sa gestion depuis plus d’un an, la Carac a profité de cette crise pour mettre à profit ces niveaux de marché attractifs. Les protections achetées en 2019 pour se prémunir d’une baisse du marché actions ont parfaitement rempli leur rôle en 2020, et ont par la suite été revendues, permettant à la Carac d’engranger des bénéfices. De même, une partie des positions actions avait été cédée dès le mois de janvier, afin de profiter de niveaux de marchés historiquement hauts. Une partie du produit des ventes réalisées a donc été réinvestie, permettant de profiter de ces prix favorables, sur des actions européennes mais également américaines et mondiales, dans un souci de poursuite de la diversification géographique mise en place ces dernières années.

Sur les obligations, la Carac a pu investir sur des titres de dette d’entreprises de bonne qualité, offrant un rendement attractif, contrairement à 2019 qui avait vu les taux continuer à baisser. Afin d’apaiser les tensions, comme à leur habitude depuis 10 ans, les banques centrales sont alors intervenues sur les marchés pour acheter massivement des titres de dette publique et privée, en imprimant de la monnaie. Couplé aux différents plans de soutien gouvernementaux à travers le monde, cela a permis aux marchés actions de rebondir fortement, et aux taux de rebaisser, les investisseurs anticipant une stabilisation puis un rebond de l’économie.

L’été fut ensuite calme sur l’ensemble des marchés. Les actions européennes ont fait du sur-place au T3 2020. Comme souvent, les marchés américains ont, eux, surperformé : le S&P 500 s’est rapproché de ses plus hauts historiques, porté notamment par la performance des valeurs technologiques, en particulier les fameux GAFAM (pour « Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft »).

En parallèle, les taux ont poursuivi leur recul, tant sur la dette souveraine que d’entreprise. Les présidents de la FED et de la BCE ont rappelé en septembre l’engagement des deux institutions à ne pas remonter leurs taux directeurs avant des années, le niveau d’inflation restant bien inférieur à la cible de 2%. Cela devrait peser durablement sur les rendements à la baisse.

Fin Septembre 2020, la remontée du nombre de cas Covid-19 dans de nombreux pays, conjuguée à l’incertitude quant à l’élection présidentielle américaine et au Brexit, a été source d’incertitude pour les marchés actions, qui ont légèrement rebaissé.

Les performances à fin Septembre 2020 sont détaillées ci-dessous.

INDICES MARCHES (Données au 30/09/2020)

YTD¹
2020

CAC 40 (NR)

-18,39%

MSCI Europe EUR (NR)

-12,75%

S&P 500 (EUR-NR-H)

3,35%

MSCI World (EUR-NR)

-2,65%


¹ YTD = Year to Date (depuis le 1er janvier de l'année en cours)

Sur le marché de la dette souveraine, le taux à 10 ans français se situe à -0,24% au 30/09/2020 (-0,52% pour l’Allemagne ; +0,68% pour les Etats-Unis).Comme expliqué ci-dessus, ce sont les actions américaines ou monde qui affichent cette année les meilleures performances, en raison de leur exposition au secteur technologique. En France, le CAC 40 est cette année un peu en retrait (après une excellente année 2019), pénalisé par le poids de Total et du secteur bancaire dans sa composition.

Le baril de pétrole Brent de la mer du nord s’échange à 40,95 USD contre 66 USD fin 2019.

L’euro est en hausse contre le dollar depuis le début de l’année, à 1,1721 USD contre 1,1213 au 31/12/2019.

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